Top 25 PME: quelques précisions

Écrit par Éric Leblond le 11 Fév 2008 dans Autre

Maintenant que la première tranche de 5 entreprises est terminée, nous croyons venu le temps de faire quelques précisions, parce que nous avons reçu des messages courroucés de deux compétiteurs. Évidemment, comme ils n’ont pas pris la peine d’utiliser la fonction de commentaires pour faire valoir leurs points, nous prenons le temps de le faire à leur place:

L’idée de base de ce classement était de faire prendre conscience de la relative faiblesse des PME sur le Web. Et les résultats préliminaires semblent nous donner raison. Le deuxième objectif est de démontrer qu’avec des ressources limitées et un peu de bonne volonté, il est possible d’arriver à une présence Web de qualité. Ce n’est pas une question de moyens, c’est plutôt une question de choix.
Il est difficile de créer un classement en disant que tout le monde est également beau, bon et gentil. Il est possible que votre site Web soit très bon, ou très mauvais. Dans la majorité des cas, il se trouve quelquepart entre les deux. Dans tous les cas, nous essayons de faire ressortir des aspects positifs, et nous nous efforçons de vous recommander des actions concrètes à poser pour améliorer les choses. Ne nous remerciez pas tous en même temps, après tout c’est gratuit… 😉
Comme n’importe quelle firme de consultants, nous sommes conscients que dans tout projet, il est difficile d’être meilleur que son client. Dans un monde idéal, un client sera ouvert aux suggestions et la firme arrivera à l’amener plus loin que sa vision initiale des choses. Dans le monde réel, nous avons tous été victimes de clients qui nous imposent des vues difficiles à concilier avec notre vision du Web. En fin de compte, c’est le client qui signe le chèque, et il est ultimement responsable de ses victoires et de ses échecs qui découlent de ses propres choix. Bref, nous avons fait spécialement attention de ne pas nommer d’agences parce que nous savons tout ça. Ce qui n’enlève rien à la responsabilité de la firme, au moins, d’essayer d’expliquer certaines choses aux clients, et de l’éduquer.
Nous n’envoyons pas ces analyses « en cachette » aux clients. Elles sont publiées sur le Web, à la vue de tous, et je pense que les entreprises sont assez brillantes pour les trouver toutes seules. Ça, c’est l’argument qui m’a le plus fait rire d’un courriel envoyé par une boîte de Web mécontente. Ça montre le niveau des critiques reçues…
On nous a aussi dit que nous tentions de « cacher » notre appartenance professionnelle. Évidemment, c’est pour ça qu’à la droite de chaque billet une mini-biographie spécifie où nous travaillons, avec un lien en clair vers l’entreprise.
Un autre argument amusant: c’est normal que le « référencement » soit mauvais, car c’est une étape ultérieure au lancement du site. PARDON? L’optimisation d’un site pour les moteurs de recherche, ça ne vous dit rien? Vous allez faire quoi, changer tous les URLs une fois qu’ils auront été indexé par Google? Changer tous les contenus en Flash et en images pour des textes? Pourquoi ne pas le faire au début?
Nous n’avons pas le monopole de la vérité, et ne nous réclamons d’aucune objectivité. Nous avons du plaisir à rédiger ces billets, et tentons de le faire avec humour et compréhension du contexte et de la dynamique dans laquelle se retrouvent les clients et les agences Web. Si vous n’êtes pas d’accord, vous avez le droit de nous le faire savoir par le biais des commentaires, de faire valoir un point de vue inverse ou d’apporter des précisions. Nous en discuterons publiquement, et cela enrichira le contenu des billets pour tout le monde. C’est de cela que sont faites les notions de communauté et de partage du Web 2.0.
Vous aimeriez contribuer? Super, on cherche des amis! Si vous souhaitez écrire des billets sur les Bonnes Fréquentations, vous êtes le bienvenu. C’est ici que se trouvent les conditions. En bonus: un lien, une explication claire et limpide, en bas de chaque article, à propos de l’expertise que vous offrez et un lien vers le site de votre boîte. C’est-y-pas beau ça?